samedi 2 juin 2012

Citadelles


                                   le voilà le premier objectif de l'année !!
73kms et 3600m de D+ si possible en moins de 10h. Un objectif amitieux pour moi..


le profil de la course.

       Alors autant être direct: j'ai abandonné au 63ème km, au ravito de roquefort. A cause d'une tendinite au genou, la même que j'avais ressenti lors du trail des hospitaliers. La course a eu lieu il y a presque 2 mois et je ne peux recourir que depuis trois semaines..
Entre temps j'ai eu rdv chez les medecins, radios, et podologues.. de l'avis plus ou moins général, mon ancienne podologue m'avait fait des semelles inadaptées.. Donc j'en ai fait refaire chez quelqu'un d'un peu plus sérieux : )
Et surtout je me suis pris un coach sur internet, parceque ma prépa n'avais vraiment pas été terrible.

Mais revenons à nos moutons cathares :

Je suis arrivé le samedi ou nous avons partagé un gite avec des collègue du team Raidlight : Yann Nourry et Vivien Baptista !! Yann ne peux pas courir à cause d'une cheville récalcitrante et Vivien finira dans les quarante... pas mal du tout !
Le départ 5 heure du mat, l'occasion de tester ma nouvelle frontale d'occasion et de sortir mon maillot RL pour la première fois :





       Et voilà c'est parti !! Fidèle à lui même Vivien se fait un délire et se met en première ligne et fait le premier Km en tête, devant iker Karerra, Chorier, Cazajoux, Giguet et Oscar Perez... excusez du peu..
De mon côté je suis plus sage et me met en milieu de peloton..
Je me sens vraiment bien et je pars un peu trop vite, je sais bien que je ne tiendrais pas la distance mais les jambes tournent toutes seules.. Je profite du paysage, des forêts et du lever du jour. il ne fait pas très chaud et le terrain est plutôt gras, citadelles oblige !!
Je veux quand même me préserver alors j'évite de courir seul je me faufile dans des groupes qui se disloque et se refont sans cesse, selon les difficultés.



         Je suis bien jusqu'au deuxième ravito, avant la montée du château de Montségur. Je suis dans les temps que je m'étais fixé pour faire une dizaine d'heure mais je suis presque tout le temps au dessus de 80% de FCM. Enfin bon , je me dis que suis bien alors j'essaie de gagner du temps dans la montée... ouh l'erreur !! Le premier coup de mou arrive, j'ai attaqué la montée trop vite et je galère a terminer en marchant..
Jusqu'à ce que j'arrive au pied du château ou je vois Yann,( qui nous a suivi à chaque ravito sympa !!) qui me dit que je perds du temps sur Vivien.. Mais la vue du château et le fait que nous croisons les coureurs de toutes les courses du week end me remotive et la montée finale est plutôt agréable..
 Nous passons au milieu des ruines du château et je prends quelques instants pour apprécier le panorama.

Une descente de 8kms avant le prochain ravito me permet de me requinquer et de regagner pas mal de places.. j'arrive donc en relative bonne forme après 48kms et la plus grosse ascension effectuée.
Là, Yann me trouve en bien meilleure forme et m'encourage, J'ai repris un peu de temps à Vivien..


Tout ça fait du bien au moral et je repars après 5-10mn. c'est mon plus gros ravito et je n'ai plus rien du tout dans mon sac.

Je sais que c'est maintenant que ça va se jouer. Je vais voir si j'ai la caisse pour tenir la distance. Comme je suis dans les temps j'essaie de me calmer un peu et de me caler sur une fréquence cardique plus appropriée : 75%..
Je me sens pas trop mal pendant l'ascension qui suit la sortie du ravito et une fois la bascule faite et l'attaque de la descente : C'est le drame !!!

        je sens monter exactement la même douleur que pendant les hospitaliers... La douleur que je craignais... Maintenant je sais que l'objectif des dix heures ne sera pas atteint, alors que j'étais dans les temps.. et je commence a me demander si je vais forcer pour finir en marchant ou si je vais abandonner. Et moins de dix minutes après je suis incapable de courir, je prends un baton pour m'aider à marcher.. Je veux quand même aller voir le château de Roquefixade alors je me mets en mode ballade et profite encore plus du paysage.. Un vent terrible en arrivant au château, des photographes cachés.. j'apprécie quand même..

clactaphoto


       Mais la fin de la course est longue, en marchant les dix derniers kms me paraissent une eternité.. Je cogite, me dis qu'en partant moins vite, je n'aurais peut être pas connu ce souci, repense à tous mes entrainements cet hiver dans la neige et la nuit... un peu morose tout ça quand même..
Mais bon j'arrive au ravito, Yann commençait à se demander pourquoi j'ai mis tant de temps..
Je rends mon dossard et Yann me ramène en voiture à l'arrivée ou nous accueillons Vivien pour un très beau chrono de 9h34..

Au final, je suis très déçu de ne pas avoir fini et certain d'avoir géré ma course à l'envers avec un départ bien trop rapide..

                              Du coup me voilà déjà prêt à repartir l'année prochaine.





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